[Intro]
4h35 du matin, OGB
Sur ma réédition, sans rancune
[Couplet unique]
J’ai donné sans recevoir, écris sans recevoir
Crier sans percevoir une sortie d’secours
Amputé d’mon cœur parce que toujours sur la main
J’vis au jour le jour, j’bloque sur hier sans l’lendemain
J’porte l’alliance du bitume pourtant en instance de divorce
Débrouillard précoce peu d’fois mon père venait au poste
Malgré tout sans rancunes , j’pisse dans ma plume
Comme dirait mon frère Diaf sur les trottoirs d’infortune
La vie est longue, peines lourdes, ami rare comme peine courte
La vie tient qu’à un fil, triste comme la couleur pourpre
J’ai l’impression qu’tous ces instants, c’est du déjà vécu
Toujours des mêmes personnes sans surprises j’suis déçu
La route fut longue avant les 3 tunnels sans fin
Ma vie débute toujours pourtant plus proche de la fin
Tellement d’faux traits sur mon parcours, attire mon attention
Dans l’ghetto à la vingtaine on surveille déjà ta tension
J’aimerais dormir 48 heures, rester coincé dans un de ces rêves
Dans un espace avec femmes et enfants dans un décor de rêve
La vie est ce que t’en fais pas ce que t’aimerais qu’elle soit
Restez dans le streetwear mais pour mes filles moi j’veux de la soie
Il était plein de foi une vie paisible mais monotone
Beaucoup côtoient petits problèmes mais ils en font des tonnes
Profite des beaux instants ici-bas que Dieu t’accorde
Enlève la chaise de ta vie et de ton cou retire la corde
Il suffit pas de rire, pleurer, s’détester il faut se comprendre
OGB pour l’Algérie c’est mon drapeau qu’j'suis venu étendre
J’suis le récit singulier intime d’un micro de comptoir
Survit les mêmes galères que vivent chaque jour chaque banlieusard
Faut croire au soleil car il brille aussi pour toi
En plus toi t’as elle, pense à ceux qui ne l’ont pas
Sans rancune mais les douleurs persistent , attristent mon bonheur
J’entends encore ma grand-mère m’annoncer qu’arrive son heure
Tous à la dérive, naufragés dans une ile déserte
Entourés d’une mer l’oseille qui courait à notre perte
Pour s’en sortir radicalement, ils nous mettent tous sous calmants
Nous dealent leur propre dope pour qu’on la deale illégalement
Ceux qui m’connaissent réellement savent que j’ai une bonne gamberge
Dans ma tête ici-bas il fait nuit allume un cierge
J’ai arrêté l’alcool, il déteignait sur mon visage
Nouveaux amis sont dans la barque sans toi en cas de naufrage
Y’a pas d’âge pour devenir barge, foutre sa vie en l’air
Rentrer dans une banque crier "tout le monde les bras en l’air"
J’pense sans arrêt à ceux d’avant et à ceux qui suivront
Force, talent, erreur, mais confiance, réflexion
Perds pas ton temps à penser à tous ce qui aurait pu être fait
Et anticipe en pensant à tout ce qui a été fait
Si tu comprends pas refuse de comprendre mais accepte
Sur le terrain beaucoup de changement mais ta chance intercepte
Petite pointe de blancheur dans une noirceur indélébile j’suis
Sans sommeil alors la lenteur de mes projets me suit
J’écris, décris puisque le temps s’y prête ainsi que mon humeur
Sans permis à l’époque où ça roule en Hummer
Survole et traverse une période de remise en question
Prépare toi aux 2 anges faudra répondre à toutes les questions
J’évite à vivre comme je l’entends sinon j’l'aurais fait
L’homme que j’ai fait de moi assume sans trop faire exprès
C’est ma rage, mon origine, ma détermination, ma famille
L’organisation de ma carapace contre la famine
J’ai vu le bonheur dans cette conversation avant sa mort
Sous privilège de lui dire je t’aime jusqu’à la mort
Sans rancune mais il n’occulte dans le cœur ça pèse sur le moral
J’reste fort devant ma sœur mais dès qu’elle part j’m'effondre en larmes
C’est ça être un bonhomme, être sincère avec soi-même beaucoup
Se mentent à eux-mêmes, en liberté mais lourdes peines
Beaucoup de gens s’improvisent procureur de la vie des autres
Dans ce monde y’a qu’un seul juge donc ça peut être que d’ta faute
Sans rancune, sans fusée, j’veux pas viser la lune
Jalousie côtoie haine quand la tristesse veux faire des thunes
Une voix te dit serre le poing de relâcher prends le calibre
Ton âme à la dérive tourne pas la page mais change de livre
Sans rancune, sans fusée, j’veux pas viser la lune
Jalousie côtoie haine quand la tristesse veux faire des tunes
Une voix te dit serre le poing de relâcher prends le calibre
Ton âme à la dérive tourne pas la page mais change de livre
Sans rancune