[Couplet 1]
Dîtes-moi me suis-je perdu ? Je pleure comme je bois
Et je crois que je me tue, un peu plus a chaque fois
Combien de fois me suis-je tu quand j'aurais du casser des gueules
On est assez pour s'enlacer pourtant tous lassés d'être seuls
L'impression d'étouffer, comment rester lucide ?
Vois chaque bougies soufflés comme une tentative de suicide
C'est toujours les mêmes halls, les mêmes fêlures infimes
L'impression d'tourner un film, tellement on joue les rôles
Chaque femme est une Perséphone, chaque homme: un sage bourrer
Comme l'arbre qui perd ses feuilles, j'me sens seul même entouré
Plus rien éclaire non routes, ni savoir ni prière
La certitude est une lumière quand il n'y a pas l'ombre d'un doute
Tu sais plus je me regarde et plus j'me déteste
Plus j'connais les hommes, plus je hais ma propre espèce
J'ai essayé d'être moi, à l'heure où le faux prime
À l'ombre d'un sakura, vois ma silhouette en noir déprime

[Refrain]
J'ai le goût du néant et je me lasse de leur bonheur
A la place de mon coeur, imagine un trou béant
Je préfère fermer les yeux, fuir l'amour et ses non-sens
Et faire partit de ceux qui meurent chaque jour en silence
J'ai le goût du néant et je me lasse de leur bonheur
A la place de mon coeur, imagine un trou béant
Je préfère fermer les yeux, fuir l'amour et ses non-sens
Et faire partit de ceux qui meurent chaque jour en silence
[Couplet 2]
À l'heure ou sa déblatère soit sur que la lutte est longue
Un rappeur sincère c'est rare comme une pute a son compte
Je fait le mort quand sa m'arrange, de vous aimer: moi j'en rêvais
Mais les amis, les vrais, j'les compte encore sur mes phalanges
On meurt tous de solitude et sois sur de ce qu'on peut sentir
Nos coeur on pris l'habitude de ne plus rien ressentir
Comment vivre de la sorte, le mal-être nous ronge
Ne plus penser est a la mode, alors je m'interroge
On sourit a nos névroses, à notre fausse satiété
Vivre dans cette société, c'est mourir à haute dose
On se remplit de vide, gloire a nos vies banalisés
Ici tout est mécanisé, puis chacun a son guide
Son dieu et ses croyance stupide, fragmenter l'esprit
Alors plutôt vivre raté, que de rater ma vie
De la tristesse a expier, ou des pressions artérielles
Aucune richesse a envier, dans leurs prisons matérielles

[Refrain]
J'ai le goût du néant et je me lasse de leur bonheur
A la place de mon coeur, imagine un trou béant
Je préfère fermer les yeux, fuir l'amour et ses non-sens
Et faire partit de ceux qui meurent chaque jour en silence
J'ai le goût du néant et je me lasse de leur bonheur
A la place de mon coeur, imagine un trou béant
Je préfère fermer les yeux, fuir l'amour et ses non-sens
Et faire partit de ceux qui meurent chaque jour en silence