Euphonik
Zone d’ombre
[Couplet]
Une escale provisoire dans la pénombre et l'ennui
Le cœur lourd et sans bille à travers ces nuits noires
Entre les troubles et les déboires, le doute et l'espoir
L'immensité d'un rien au milieu de nul part
Dans mes [?] aucun miroir aux milliards de blessures
En outre un reflet monstrueux à l'usure
Tous ces gens presque hideux, hypocrites et malsains
Le regard triste, assassin pour quelques envieux
Les gestes maladroits quasiment absents d'envie
Les échanges salutaires, comme une mort mais empilé
Bras ballants dans le vent, presque l'air de rien
Sous le fracas du temps, à l'abri d'une vie de chien
Des torrents sous les yeux, des luttes sans utopie
D'une étique, veine, d'hier à aujourd'hui
Jamais trop tard peut-être, dans la noirceur totale
Une escale provisoire en plein cœur des flammes