Euphonik
Des lumières sous la pluie
On reviendra par centaines ou par milliers sans bouclier
C'est pour tous mes oubliés genoux pliés sous quarantaine
J'ai quelques anges pour m'escorter, Aller viens marquons le siècle
C'est pour les miens mon cercle et tout ce qu'ils m'ont apporté
N'écoute pas c'que les gens veulent, toi seul peut dicter ta vie
Si tu veux fermer des grandes gueules, commence par ouvrir ton esprit
Mais n'ouvre pas trop ton cœur, Si tu leur permets d'entrer
Une fois à l'intérieur, ils se mettront à t'éventrer
C'est ma thérapie session, mes obsessions, ma vision trouble
Mon art, mon évasion, mes émotions qui se dédoublent
J'continu mon ascension sans prétention ni vanité
Bon qu'à créer des dimensions pour qui voudra s'y abriter
Tu f'ras souvent les mauvais choix, par fierté ou par orgueil
Tu reviendra sur tes pas car on ne s'en sort jamais seul
Prend cette vie comme un test, ne te laisse pas casser
Tu peux voir le temps passé mais pas celui qu'il te reste
En toi la neige n'a pas fondue, c'est ton cœur qu'elle a troué
Ils te diront qu'tu t'es perdu, alors qu'tu t'es jamais trouvé
La plupart font semblant d'être, donc ne perd pas ton temps
À partager ton banc avec des gens qui ressemblent à des traîtres
Soit prudent, fais de ton mieux, car très peu sont des gens fiables
Au fond celui qui s'prend pour Dieu, a sûrement les yeux du Diable
La solitude les rongent, Avec l'âge grandit la peur
Tu crois qu'ils nagent dans leur bonheur, mais ils se noient dans leurs mensonges
C'est pas le genre de truc à dire, mais ne m'raconte pas d'histoire
Tu prends même plus d'plaisir quand tu t'fais jouir tout les soirs
C'est toujours la même rengaine, toi tu rêve d'une autre danse
De roses et de romance, d'amour à l'américaine
Tu t' sens toujours incompris, oui, et y compris à deux
Si t'as quelqu'un dans ta vie, c'est juste pour te fuir un peu
L'autre fait sûrement pareil, bah ouais t'es pas vraiment dupe
À vivre sans soleil, les fleurs ont fanées sur ta jupe
Les hypocrites et les vautours, leur faire la guerre n'a rien d'aisé
Que cette rime leur fasse L'Amour, trop romantique pour les baiser
T'es quasi imperceptible, ton entourage croit tout savoir
Pourtant tes murs invisibles, ils ne peuvent même pas les voir
Et du fond de ton être, tu es ton propre cercueil
Qui prétend te connaître, se fourre sûrement le doigt dans l’œil
Tu passe pour un pessimiste, alors qu'en vérité t'es juste un optimiste triste de réalité
En vrai tu ne parle pas des masses, tu t'efface quand ça cause trop
T'es pale comme à l'hosto, tu manques d'espace comme un claustro
C'est toujours le même problème, toi qui aimes tant voyager
Quand tu fais le tour de toi même, ben t'as juste l'air d'un naufragé
La nostalgie coule à l'envers, sur ton visage en deuil
Depuis la mort de ton frère, t'es comme un arbre sans feuilles
J'écris quand le ciel se couvre, au milieu de la nuit
Pour que les miens se retrouvent, comme des lumières sous la pluie