[Paroles de "Sunset" ft. Tuerie & Beeby]
[Couplet 1 : Beeby]
J’me souviens quand j’étais moche, j’avais pas les contours
Confiance en moi comme si l’n* était né boss
Moi j’voulais blinder mes poches gros, j’en ai rêvé qu’en cours
Et en toutes circonstances, j’ai fuck les concours
La misère c’est comme une sangsue
Putain, j’suis devenu sensible
Comme si j’avais des centaines d’éléphants sur moi
Du sang coule de mes gencives à cause de la haine que j’censure, ouais
La famine ou les gеns sur Mars
Et dans tout ça on vise le ciel, parcе que sous terre on y est déjà
Et quand j’les vois j’ai envie de bé-ger, bah ouais ça joue les fiers
Alors qu’ils rendent c’qui est à César
Mais nous on fuck c’qui est à César
Chez moi, y’a personne qui se pisse dessus
A l’aise même en mode difficile, y a que les petites natures qui me voient en bizarre
Une aura d’baisé, mental de fils de pute
Zéro dégagement, quand j’tire je vise le but
C’est pas Ibiza, mais si hace calor dans mon cœur ça reste le blizzard
J’ai vu des n* point en l’air s’travestir pour une pizza
Et toi tu m’parles d’amour, tu m’parles de quoi, tu m’parles de qui d’jà ?
Scret-di comme un ninja, en tout cas
J’connais l’protocole, poto vrai n* et quand j’dis vrai c’est jusqu’à
C’que le destin nous mette une gifle de plus
Passé d’baisé, futur de fils de pute
[Couplet 2 : Tuerie]
Regarde c’que j’suis devenu
Juste en poussant les murs
Tu crois que mon cœur est pur
Combien d’fois j’te mens ?
J’suis pas loin du vide-ordures
J’me fais masser par une pute
Mille fois j’me suis perdu mais j’suis encore vivant
J’ai encore les pieds dans la nostalgie
L’intermittence c’est juste la cousine du chômage
Malgré tous les travaux j’suis un nobody
N’attendez pas que je canne pour faire un hommage
J’m’arrête manger chez Sahbi
Ces celars-vi, veulent parler de libre arbitre
Suce ma (ma, ma, ma)
Qui était là quand j’rappais dans la cave ?
J’fais plus de 110 kilos, j’suis trop gros pour rentrer dans les cases
C’est pas un pur fantasme putain
On se rapproche du clap de fin
La mort fait des eye contact
Pas encore spectateurs du désespoir
[Outro : Tuerie]
Regarde c’que j’suis devenu
Regarde c’que j’suis devenu
Combien d'fois j'te mens ?
J’suis pas loin du vide-ordures
J’me fais masser par une pute
Mille fois j’me suis perdu, mais j’suis encore vivant