[Intro]
Primo Levi a écrit en 1947
"Les monstres existent
Mais ils sont trop peu nombreux pour être vraiment dangereux
Ceux qui sont plus dangereux
Ce sont les hommes ordinaires
Prêts à croire et à obéir
Sans discuter"
Ouais
[Refrain]
Tout n'est que question d'angle, de force et d'emprise
La guerre, c'est le terrorisme des riches
Les lois, c'est le vainquеur qui en écrit les mots
L'État c'est la mafia avеc un drapeau
Pouvoir au peuple
Pouvoir au peuple
"power to the people say"
(écoute ça)
[Couplet 1]
Honte aux artistes qui acceptent l'inacceptable
Leur personne au centre, pour une pièce dans le réceptacle (c'est fou)
Qui ont pour seule réponse "oh sérieux faut qu'je bosse"
Langue dehors, priant qu'les politiques leur jettent un os minable (la honte)
Honte à ceux qui ont vendu la science au marché
Et dressent l'agenda d'un monde au tracé parfait
Honte au silence, canon grimé en blanche ambulance
La peur d'être le suivant nourrit l'odieuse opulence
L'ovin belliqueux jure, tu vas plumer la colombe
Et fondre sur les autres comme les Stukas sur la Pologne
Plastique la route où marche la huitième colonne
Et l'encre de ma plume a un nom, cancer du côlon
La honte aux journalistes dont l'info n'est plus l'but
Monte le buzz, baisse le fut', de vraies putes de l'espace pub (bitch)
L'histoire retiendra les raisons si un jour j'les dézingue
Pour avoir vendu nos enfants aux fils de Pétain
J't'ai offert dans la même galère sans en avoir l'air
Ils mettent les cerveaux sur "off" pour garder leur p'tit salaire (connards)
Pourtant ils ont vendu l'âme de nos sons à tous ces pirates
J'garde une place sur la croix à Barabas et Ponce Pilate
[Refrain]
Tout n'est que question d'angle, de force et d'emprise
La guerre, c'est le terrorisme des riches
Les lois, c'est le vainqueur qui en écrit les mots
L'État c'est la mafia avec un drapeau
Tout n'est que question d'angle, de force et d'emprise
La guerre, c'est le terrorisme des riches
Les lois, c'est le vainqueur qui en écrit les mots
L'État c'est la mafia avec un drapeau
Pouvoir au peuple
Pouvoir au peuple
"power to the people say"
[Couplet 2]
Honte au costume que la fausse empathie revêt (la honte)
Ces néo-solidaires qui ont juste peur de crever (s'chient dessus)
Vois les voies du futur dans c'qui les arrange
Tout comme ces cannibales sur le radeau d'la Méduse
Sens le parfum des années 40, patte blanche et rhésus
Patrouille à la frontière pour shooter Maria et Jesus
Dans le garage vétuste, bricole le V12
En l'absence de métèques, ça s'fait la main sur l'épouse (connards)
Honte aux hommes et femmes politiques
Sans conscience ni éthique
Qui voient ceux qui les contredisent comme des hérétiques
Viennent expliquer comment j'dois vivre et mourir ici bas
Serrer la ceinture, quand eux cumulent quatre mandats
J'leur filerais bien quatre mandales (direct), rameuterais mes vandales
Pour qu'ils impriment bien qu'on n'est pas des branleurs en sandales
Mendiant, sur Maman j'vais sévir
Raquer à reculons soixante-sept ans
Leur quoi qu'il en coûte et leur Remdesivir
J'fais l'job, si l'idée d'lutter t'a quitté
Tu crois qu'j'plaisantais, mental Kunta Kinté
C'est ça, j'lutte pour nos enfants, pour l'égalité en France
Parce que niveau justice, la balance est en pente
J'suis l'élève turbulent, tu peux hausser les épaules
Moi j'ai joué à saute-moutons au beau milieu d'la cour d'l'école
Dans c'monde, ni Wakanda, ni vibranium
La réalité, y a Areva et y a l'uranium
[Refrain]
Tout n'est que question d'angle, de force et d'emprise
La guerre, c'est le terrorisme des riches
Les lois, c'est le vainqueur qui en écrit les mots
L'État c'est la mafia avec un drapeau
Tout n'est que question d'angle, de force et d'emprise
La guerre, c'est le terrorisme des riches
Les lois, c'est le vainqueur qui en écrit les mots
L'État c'est la mafia avec un drapeau
Pouvoir au peuple
Pouvoir au peuple
"power to the people say"