[Paroles de "Iris"]
[Couplet 1 : Cendar]
Crache pas dans la soupe, remercie la poisse, pardon maman si j't’ai menti les yeux rouges
L’ingratitude, c’est l’humanité, c’est manger du cheval et chevaucher des deux roues
Pour saisir ta chance, t’as lâché tes potos, d'vant l’OPJ, j’fais des blagues de Toto
L’architecte a dessiné la taule comme une boite de p’tit beurre, comme une boite de choco
Pour finir à 100 % ma 'teille, j’récupеrais mes larmes avec lе bout d’ma gue-lan
J’propose plus d’rouler, j’les trouve un peu lents, j’attends la mort, ils attendent jour de l’an
Le temps j’avais donc le temps j’ai pris, j’appuie fort sur mes plaies quand j’écris
L’ami d’mon ami n’est qu’un contact, poignée d’main molle avec grand mépris
Les larmes aux yeux tah la moutarde, j’préférais la ceinture qu’la morale tout calme
Une part de vice qui sommeille en tout âme, ça force le Mektoub avec des cam-to-cam
J’garde mes paires usées pour me rappeler d’où j’viens, j’fais pas d’pes-cli remplis d'bijoux dorés
Les pointus plaident la cleptomanie quand ils s’font juger pour bisous volés
La que-ba te tutoie devant tes enfants, ils t’en veulent, ils aiment pas trop ta peau
Ils veulent nous enfermer avec le Mafuba, vert de colère, j’crie "Makankôsappô"
J’vais t’briefer les bases, tu veux ficeler des pages, ils vont kiffer les tazes mais vont citer les blazes
À l’appui des messages, toi qui visais les plages, tu vas griffer les cages et faire siffler l’étage
[Refrain : Cendar & Yaya]
Oh, oh, oh, no
Bourrés dans la ville, on s’est dit qu’on aurait p't-être le monde
Deux, trois, quatre barres
Oh, oh, oh, no
J’visais la lumière mais les bâtiments venaient m’faire de l’ombre
Deux, trois, quatre barres
J’ai l’iris couleur fraise
J’reste lucide
J’ai l’iris couleur fraise
Mais j’reste lucide
J’ai l’iris couleur fraise
J’reste lucide
J’ai l’iris couleur fraise
On s’est dit qu’on aurait p't-être le monde
[Couplet 2 : Yaya]
J’ai des res-frè au shtar le soir qui m’appellent en visio
M’envoient vi-ser des mecs en perm', ils font leur peine sur un coude
Chez oi-m, il était pas tard, j’fumais d’la white widow
Quand j’ai eu cette vision, on va s’refaire sur un coup
Tu peux m’trouver déchiré sur l'rrain-té d’un sin-cou
En train d’refaire un flash, j’raconte des blagues aux ients-cli
J’préfère qu’tu m’démarres en face mais poto, fais pas l’fourbe
Il fait zarma sur son 'phone, il écoute c’que les gens disent
T’as pris la confiance, t’as cru il est gentil, ouais
Mais dix minutes après, y avait du sang dans tout l’hall
Rage de dents au placard, mets d’la coke sur tes gencives
9.3, pointu dans la tête comme dans un ballon d’football
En c'moment, l'bénef' commence à avoir un gout d’taule
T’arrives plus à dormir, tu t’dis que t’as peut-être laissé tes paluches
Smahli la mif', hier, j’avais bu un coup d’trop
Tout l’monde en parle au quartier, j’ai encore fait du grabuge
Ouais, ma gueule, y a des ques-tru à faire partir, ramène-moi des gens, tu vas gratter ta pièce
J’accompagne mon gars faire ient-cli sur Paris, quand il monte, pas de salam, j’vais cacher ma tête
J’ai vu un shmit s’faire coucher, j’ai mis j’aime, Saint-Denis, ça jette des frigos du huitième
Si tu m’vois m'faire em-qué-bar appelle ma daronne et dis-lui qu'j’suis parti en week-end
[Refrain : Cendar & Yaya]
Oh, oh, oh, no
Bourrés dans la ville, on s’est dit qu’on aurait p't-être le monde
Deux, trois, quatre barres
Oh, oh, oh, no
J’visais la lumière mais les bâtiments venaient m’faire de l’ombre
Deux, trois, quatre barres
J’ai l’iris couleur fraise
J’reste lucide
J’ai l’iris couleur fraise
Mais j’reste lucide
J’ai l’iris couleur fraise
J’reste lucide
J’ai l’iris couleur fraise
On s’est dit qu’on aurait p't-être le monde